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Mars Express dévoile un réseau de canaux inconnu

dimanche 14 juin 2009

 

L’imageur à haute résolution HRSC (High Resolution Stereo Camera) de la sonde européenne Mars Express a transmis des photographies détaillées de Hephaestus Fossae, une région martienne riche en cratères et en canaux d'écoulement.

Cette zone se déploie sur environ 600 kilomètres de longueur, centrée sur 21° de latitude nord et 126° de longitude est, sur les flancs occidentaux d’Elysium Mons dans la région tourmentée d’Utopia Planitia. Avec une résolution de 16 mètres par pixel, ces documents révèlent un réseau d’écoulement d’eau aujourd’hui asséché, et d’origine inconnue.


Vue générale orthochromatique de Hephaestus Fossae. Source ESAL\'ESA (European Space Agency) est l\'Agence spatiale européenne. Equivalent de la NASA en Europe.
L\'Agence spatiale européenne représente pour l\'Europe une porte d\'accès à l\'espace. Sa mission consiste à façonner les activités de développement des capacités spatiales européennes et à faire en sorte...');" onmouseout="killlink()">Esa
. Cliquer pour agrandir



Les images couvrent une surface d’environ 170 x 80 kilomètres, soit une zone de taille comparable au Monténégro. Le sol, lisse la plupart du temps, est aussi piqueté de cratères d’impact de 800 à 1200 mètres de diamètre. De nombreux cratères plus petits sont dispersés à travers toute la région.

Carte de contexte de Hephaestus Fossae. Cliquer pour agrandir. Crédit : Esa



La partie gauche de la vue générale montre un grand cratère d’impact de 20 kilomètres de diamètre, qui couvre une superficie d’environ 150 km². Son plancher pourrait héberger une grande ville telle que Bonn (Allemagne). Contrairement aux cratères plus petits, il est recouvert d’éjectas et ses remparts sont entourés de plates-formes d’écoulement de matériaux.



Le cratère, observé sous un angle d’environ 45° mettant son relief en valeur. Cliquer pour agrandir.
Crédit : Esa



De grosses météorites, en percutant le sol, ont creusé les plus grands cratères tandis que les matériaux éjectés, après avoir parcouru une trajectoire balistique, retombaient en provoquant des cratères secondaires à des distances variables.


Cratère secondaire et débris. Cliquer pour agrandir. Source Esa.



La plus grande partie de l’eau martienne se trouve en sous-sol, à fleur de terre. La présence de sillons d’écoulement provenant des cratères, serpentant à travers les débris et autres éjectas, suggère que lors de sa brutale formation, le cratère a pu atteindre une poche d’eau gelée sous la surface, laquelle a fondu.

Exemple d’écoulement dans Hephaestus Fossae. Cliquer pour agrandir. Source Esa.




Seuls les cratères d’impact de dimensions importantes présentent de tels écoulements, les autres n’ayant pu pénétrer suffisamment le sol pour atteindre la glace sous-jacente. Il est donc possible, d’après la profondeur des cratères d’impact, de déterminer à quel niveau se trouve la couche phréatique.




Vue verticale d’un cratère d’impact avec écoulement. Cliquer pour agrandir. Source Esa



Les images présentées dans cet article ont été composées à partir des trois canaux couleur de l’instrument HRSC et du canal Nadir. Les images en relief (présentées sous un angle d’environ 45°) ont été obtenues au départ d’un modèle numérique du terrain dérivé des canaux stéréoscopiques. Les images en noir et blanc en haute résolution proviennent du canal Nadir, lequel fournit la résolution la plus élevée.






L’imageur à haute résolution HRSC (High Resolution Stereo Camera) de la sonde européenne Mars Express a transmis des photographies détaillées de Hephaestus Fossae, une région martienne riche en cratères et en canaux d'écoulement.

Cette zone se déploie sur environ 600 kilomètres de longueur, centrée sur 21° de latitude nord et 126° de longitude est, sur les flancs occidentaux d’Elysium Mons dans la région tourmentée d’Utopia Planitia. Avec une résolution de 16 mètres par pixel, ces documents révèlent un réseau d’écoulement d’eau aujourd’hui asséché, et d’origine inconnue.


Vue générale orthochromatique de Hephaestus Fossae. Source ESAL\'ESA (European Space Agency) est l\'Agence spatiale européenne. Equivalent de la NASA en Europe.
L\'Agence spatiale européenne représente pour l\'Europe une porte d\'accès à l\'espace. Sa mission consiste à façonner les activités de développement des capacités spatiales européennes et à faire en sorte...');" onmouseout="killlink()">Esa
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Les images couvrent une surface d’environ 170 x 80 kilomètres, soit une zone de taille comparable au Monténégro. Le sol, lisse la plupart du temps, est aussi piqueté de cratères d’impact de 800 à 1200 mètres de diamètre. De nombreux cratères plus petits sont dispersés à travers toute la région.

Carte de contexte de Hephaestus Fossae. Cliquer pour agrandir. Crédit : Esa



La partie gauche de la vue générale montre un grand cratère d’impact de 20 kilomètres de diamètre, qui couvre une superficie d’environ 150 km². Son plancher pourrait héberger une grande ville telle que Bonn (Allemagne). Contrairement aux cratères plus petits, il est recouvert d’éjectas et ses remparts sont entourés de plates-formes d’écoulement de matériaux.



Le cratère, observé sous un angle d’environ 45° mettant son relief en valeur. Cliquer pour agrandir.
Crédit : Esa



De grosses météorites, en percutant le sol, ont creusé les plus grands cratères tandis que les matériaux éjectés, après avoir parcouru une trajectoire balistique, retombaient en provoquant des cratères secondaires à des distances variables.


Cratère secondaire et débris. Cliquer pour agrandir. Source Esa.



La plus grande partie de l’eau martienne se trouve en sous-sol, à fleur de terre. La présence de sillons d’écoulement provenant des cratères, serpentant à travers les débris et autres éjectas, suggère que lors de sa brutale formation, le cratère a pu atteindre une poche d’eau gelée sous la surface, laquelle a fondu.

Exemple d’écoulement dans Hephaestus Fossae. Cliquer pour agrandir. Source Esa.




Seuls les cratères d’impact de dimensions importantes présentent de tels écoulements, les autres n’ayant pu pénétrer suffisamment le sol pour atteindre la glace sous-jacente. Il est donc possible, d’après la profondeur des cratères d’impact, de déterminer à quel niveau se trouve la couche phréatique.




Vue verticale d’un cratère d’impact avec écoulement. Cliquer pour agrandir. Source Esa



Les images présentées dans cet article ont été composées à partir des trois canaux couleur de l’instrument HRSC et du canal Nadir. Les images en relief (présentées sous un angle d’environ 45°) ont été obtenues au départ d’un modèle numérique du terrain dérivé des canaux stéréoscopiques. Les images en noir et blanc en haute résolution proviennent du canal Nadir, lequel fournit la résolution la plus élevée.






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